La petite enfance désigne un stade du développement humain qui suit l’état de nourrisson. On considère alors que la petite enfance va de la naissance jusqu’à l’âge de 3 ans ou 6 ans.
Ainsi, exercer un des métiers de la petite enfance contribue au développement des enfants en bas âge tout en apportant un accompagnement aux parents.
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L’objectif de l’ATSEM est d’assister les instituteurs de l’école maternelle sur les plans éducatif et technique. Souvent confondus avec les assistantes maternelles, ils sont en fait des fonctionnaires territoriaux.
L’ATSEM travaille en complémentarité avec l’instituteur auprès des enfants tout au long de la journée : accueil des enfants, encadrement, repas, hygiène, animation d’activités pédagogiques, entretien des salles de classe, etc.
Pour exercer ce métier, il faut obtenir le CAP Accompagnement Éducatif Petite Enfance, puis passer le concours de la fonction publique permettant d’accéder à un poste de catégorie C. C’est ensuite la collectivité territoriale qui recrute l’ATSEM et l’affecte à une école.
Doté(e) de qualités telles que l’écoute, la patience, la douceur et la pédagogie, l’ATSEM est un métier polyvalent. La plupart d’entre eux souhaitent néanmoins une plus grande connaissance et valorisation de leur métier.
L’Assistant(e) maternel(le) est un professionnel de la petite enfance qui accueille les enfants généralement âgés de moins de 6 ans, soit à son domicile soit en crèche. On connaît davantage ce métier sous le nom de “nourrice” qui garde les enfants pendant que les parents travaillent.
Pour exercer, elle doit être agréée par le conseil départemental et son service PMI (protection maternelle et infantile) qui prend en compte la personne, mais aussi son logement. L’agrément est délivré pour 5 ans et permet de garder 2 enfants, voire jusqu’à 4 si une dérogation est accordée.
Il est souvent préconisé d’être titulaire d’un CAP Petite Enfance ou d’un Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture. L’Assistante maternelle doit également avoir des qualités telles que le sens de l’écoute, l’affection, la pédagogie et l’attention à l’hygiène et la sécurité au sein de la maison
Souvent appelé EJE, l’éducateur de jeunes enfants fait en sorte d’assurer le bon développement des enfants. Il travaille sous la responsabilité d’un directeur de crèche ou d’un médecin s’il s’agit d’un établissement de soins (hôpitaux, établissements spécialisés pour les enfants malades ou souffrant de handicaps). Véritable communicant, il est l’intermédiaire pour les échanges entre les parents et l’équipe pédagogique.
Ses missions consistent à éduquer les enfants en prenant en compte l’apprentissage de l’autonomie, de la vie sociale, de l’ouverture sur le monde, mais aussi la prévention de l’apparition de troubles du comportement.
En fonction de tous ces éléments, il coordonne les activités des enfants (repas, jeux, siestes) ainsi que les équipes pédagogiques. L’EJE doit savoir se montrer à l’écoute, patient et créatif pour les activités éducatives et d’éveil.
Le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE) se prépare sur 3 ans au sein d’une école ou d’un institut de formation aux métiers éducatifs, sanitaires et sociaux.
Dans les écoles maternelles ou élémentaires, l’Instituteur ou Professeur des écoles travaille avec les enfants âgés de 3 à 11 ans. Lecture, écriture, puis mathématiques, histoire et sciences, il doit être polyvalent, pédagogue, patient et avoir les épaules pour enseigner auprès d’une trentaine d’élèves.
Pour exercer ce métier, cela nécessite un master (5 ans) de préférence dans l’une des matières enseignées en primaire (en particulier les lettres et les mathématiques) et se présenter au concours de l’Éducation Nationale.
L’Auxiliaire de puériculture travaille en crèche ou dans les établissements de santé comme en maternité. Son rôle consiste à accompagner les nourrissons et les jeunes enfants jusqu’à 3 ans en veillant à l’hygiène et au confort des enfants, tout en favorisant leur éveil au monde.
En plus de ses missions en lien direct avec l’enfant, l’Auxiliaire de puériculture accompagne les parents dans l’apprentissage des soins. Dans les établissements de santé, il est sous la responsabilité du puériculteur (l’équivalent de l’infirmier) ou de la sage-femme.
Côté diplôme, il est titulaire du Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP) qu’il a obtenu dans un institut de formation. Il doit en effet avoir une parfaite connaissance de l’anatomie et de la physiologie des nouveau-nés, mais aussi des lois de protection de la petite enfance ou encore des règles d’hygiène.
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